samedi 30 août 2014

20 minutes dans la vie d'un Anax

Au marais Lamoureux, le 29 août 2014, entre 9h48 et 10h08.

20 minutes dans la vie d'un Anax précoce (Anax junius).

9h48

9h51

9h53

9h55

9h56

10h08


Avoir été plus patiente, je serais restée jusqu'au bout. Mais j'avais faim, et mes bottes-pantalons prennent l'eau.

jeudi 28 août 2014

La sortie des anax

Enfin, les Anax précoces (Anax junius) émergent!

Je guette leur émergence de cet étang peu profond (le marais Lamoureux), depuis plusieurs semaines. Ce n'est que le 26 août que j'ai commencé à trouver des exuvies. J'en ai cueilli une quinzaine sur environ 10m de berge. Elles étaient toutes sur des feuilles de rubanier ou de quenouilles, à moins d'1m au dessus de la surface de l'eau. 

Cette année, contrairement à l'an dernier, je n'ai vu aucune exuvie en juin-juillet. Ceci basé sur des visites bihebdomadaires sur la même section de berge depuis 2 ans.

J'ai quelques théories pour expliquer ces observations, mais je vous les épargne (pour cette fois).










mardi 26 août 2014

Chasse aux libellules (reportage spécial de Ceylan Yuksel)

La semaine dernière, Ceylan Yuksel, une visiteuse de Belgique, nous accompagnait en excursion à Luskville. Lorsque j'ai vu ses photos, j'ai été surprise et touchée. Son regard et sa lentille ont tellement bien capté la passion qui nous anime et le plaisir que nous avons à découvrir des choses ensemble. Parfois, un point de vue extérieur nous fait réfléchir et nous aide à comprendre l'essentiel.

Le reportage photo de Ceylan:










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Merci Ceylan Yuksel, et bonne continuation dans ton voyage!




mardi 19 août 2014

Expédition Sympétrum

Le 18 août en compagnie de Raymond Hutchinson, Majella Larochelle et d'une sympathique visiteuse de Belgique.

Nous nous sommes aventurés un peu en dehors des limites de Gatineau (une fois n'est pas coutume), motivés par la recherche d'un Sympétrum très rarement rencontré au Québec: le Sympétrum à dos roux (Sympetrum rubicundulum).

Nous étions dans les champs de Luskville, au pied de l'escarpement Eardley. Ici, les basses terres du St-Laurent rencontrent le bouclier canadien. À la frontière de ces 2 écorégions, les espèces rares foisonnent. Serons-nous chanceux?




Nous avons capturé quelques dizaines de Sympétrum et avons relâché la plupart après confirmation de l'identification avec une loupe 10x.


 La plupart étaient des Sympétrums éclaireurs (Sympetrum obtrusum).

Un couple de sympétrums éclaireurs (Sympetrum obtrusum). La femelle est en haut (avec des hydracariens parasites).

Le même couple de sympétrums éclaireurs (Sympetrum obtrusum). La femelle est en haut.

Il y avait aussi:
Des sympétrums tardifs (Sympetrum vicinum) immatures
Des sympétrums intime (Sympetrum internum)- 3-4 captures, des femelles
Quelques sympétrums rubigineux (Sympetrum costiferum)- 2 captures

Mais nous n'avons PAS vu le Sympétrum rare que nous cherchions. 

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En regardant vers le ciel, on pouvait voir des dizaines d'Aeschnes chassant en hauteur. Quleques unes sont venues à portée du filet de Raymond:

Aeschne du Canada (Aeshna canadensis)
Aeschne verticale? (Aeshna verticalis?)- j'ai gardé ce spécimen femelle pour confirmation
Aeschne à tubercules (Aeshna tuberculifera)

Aeschne à tubercules (Aeshna tuberculifera)


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Il y avait aussi une quantité de papillons et d'autres insectes dans les champs, sans parler des fleurs. Ah, des journées comme ça, j'en prendrais jusqu'à Noël.

Mon premier Monarque cette année

La coccinelle à sept points, ma deuxième cette année (mais mon bilan de coccinelles asiatiques doit approcher la centaine…)

L'Inule aulnée (Inula helenium); est-ce que c'est bien ça, Majella?

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Nous avions un permis de recherche spécial de la Commission de la capitale nationale (CCN).

samedi 9 août 2014

Observations en vrac le long de l'Outaouais

Au cours de la semaine, nous avons visité quelques stations le long de la rivière des Outaouais. 

Il y avait moins d'odonates en vol que ce à quoi je me serais attendue, comme si la saison avait coupé court avec le mauvais temps de la semaine d'avant.

Tant pis, ou tant mieux, ça nous force à y regarder de plus près et à découvrir plein d'autres belles choses.

Dans un petit lagon  que m'a fait découvrir mon ami Frédéric Bédard, tout juste en aval du pont Champlain (2 août):


Leste inégal (Lestes inaequalis)

Leste élancé (Lestes rectangularis)

Leucorrhine mouchetée (Leucorrhinia intacta) - encore ici, toi?

La gracieuse (Libellula pulchella) domine


Au sol, une douzaine de grosses coquilles vides. Serait-ce la Vivipare chinoise (Chinese Mystery Snail, Bellamya chinensis)???

 
À gauche: la Vivipare georgienne (Banded Mystery Snail, Viviparius georgianus), qu'on retrouve presque partout à Gatineau. À droite: est-ce la vivipare chinoise (Chinese Mystery Snail, Bellamya chinensis)? C'est la première fois que j'en vois.  Ce sont des espèces exotiques envahissantes.

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Dans la Baie Simard, en aval des rapides Deschênes (3 août):



Argie svelte (Argia moesta) avec des parasites. C'est la première fois que je vois ça. Les argies émergent habituellement des eaux courantes ou agitées. À ma connaissance, il n'y a pas d'hydracariens qui vivent dans ces milieux.

Sympétrum éclaireur (Sympetrum obtrusum) chargé d'hydracariens. Les sympétrums qui émergent de mares d'eau stagnantes sont fréquemment parasités.


En y regardant de plus près, ce n'est pas le même parasite:


 



Érythème des étangs (Erythemis simplicicollis)

À la lisière de la forêt, nous avons aussi rencontré 2 petits faons et un Grand porte-queue (Papilio cresphontes):





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Dans une baie, tout juste en aval des rapides Deschênes (9 août):


Macromie noire (Macromia illinoiensis)

Mélancolique (Libellula luctuosa)

Les gracieuses (Libellula pulchella) sont toujours dans le paysage

Des cantharides de Pennsylvanie?  sur le butome à ombelle.

Ce qu'on remarque surtout, ce sont les émergences de Sympétrums tardifs (Sympetrum vicinum):



Enfin, quelques exuvies d'Aeschne constrictor (Aeshna constricta), mais en dépit de tous mes efforts, AUCUNE exuvie d'Anax.


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Pour conclure ce billet décousu, une curiosité qui s'est introduite dans mon bureau, le 4 août en fin de soirée:


Les fourmis-lions ressemblent beaucoup aux demoiselles, mais n'en sont pas!

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Merci à Diane Boyer et Denis Piché qui m'accompagnaient et sans qui je n'aurais pas vu la moitié de ce que j'ai vu!