mardi 28 juillet 2015

Lac Brown

Excursion dans le parc de la Gatineau, au lac Brown (45°36'36.66"N, 75°56'0.00"O)

Accès via le P17 (près de Wakefield).

Approche en vélo: sentier 53, 52 puis 57 jusqu'au refuge du lac Brown, environ 2,5 km au total.

J'ai laissé mon vélo au refuge et j'ai inventorié tout le côté est du lac (environ 1,2 km) en marchant tantôt dans des sentiers non officiels, tantôt dans l'eau.

"Y'en n'aura pas de facile"



En raison de problèmes techniques causés par des berges flottantes qui m'ont presque avalée au complet ainsi que mon équipement, ce billet est illustré à l'ancienne.

Liste d'espèces 
(celles trouvées seulement sous forme d'exuvie marquées d'une astérisque*)


Calopteryx maculata
Lestes inaequalis
Lestes rectangularis
Lestes vigilax
Argia fumipennis
Enallagma ebrium
Enallagma exsulans
Enallagma geminatum
Enallagma hageni
Enallagma signatum
Ischnura verticalis
Nehalennia irene
Aeshna canadensis
Aeshna umbrosa*
Basiaeschna janata*
Dromogomphus spinosus
Gomphus exilis*
Hagenius brevistylus
Epitheca sp.*
Epitheca princeps*
Somatochlora sp.*
Dorocordulia libera
Celithemis elisa*
Erythemis simplicicollis
Ladona julia
Leucorrhinia frigida
Leucorrhinia proxima
Leucorrhinia intacta
Libellula incesta
Libellula luctuosa
Libellula pulchella
Plathemis lydia
Sympetrum obtrusum
Sympetrum semicinctum
Sympetrum vicinum

La liste d'espèces est longue, mais sans grande surprise pour la région et le milieu, à l'exception d'une trouvaille qui m'emplit de fierté: une exuvie de Somatochlora dénichée sous une racine à la sortie d'un ruisselet se déversant dans le lac. Toutes les espèces de Somatochlora que l'on trouve dans la région y sont considérées rares ou très rares. Je ne suis pas assez familière avec l'identification d'exuvies de Somatochlora pour oser y mettre un nom pour l'instant; je pensais walshii,  mais Benoit attire mon attention sur minor et elongata, très très semblable et plus plausibles d'après l'habitat. À suivre.

***
Note spéciale sur la présence d'un gastéropode exotique et envahissant dans la partie palustre du lac, tout près du refuge: la vivipare asiatique. Ce gastéropode de la taille d'une balle de golf abonde et se reproduit ici. C'est le seul endroit du parc de la Gatineau où je la vois et ça me surprend beaucoup. La vivipare que l'on voit partout ailleurs est la vivipare georgienne.

Vivipare asiatique (à gauche) et vivipare georgienne (à droite). Dessins de moi.
***

En terminant je vous recommande ce billet du blogue des collègues de Québec, venus visiter les libellules de l'outaouais la semaine dernière. Leurs captures et photographies sont incroyables!

1 commentaire: