dimanche 21 décembre 2014

La glace sur une grande rivière

La rivière des Outaouais gèle peu à peu. Dur à croire que, sous la glace, attendent des milliers et des milliers de larves de libellules…

En amont des rapides Deschênes, le 20 décembre 2014. La rivière fait près de 3 km de largeur.

Certaines portions de la rivière ne gèlent jamais tout-à-fait. Le courant y est trop fort. Dans ces portions de la rivière, je n'ai jamais trouvé d'exuvies de libellules.

Les rapides Deschênes, le 10 février 2014

La glace est un bon indice des forces à l'oeuvre. C'est au printemps qu'on prendra la pleine mesure de la puissance de la rivière et de la résistance des bestioles qui y vivent.

Un petit clip de la débâcle 2013:



Les grandes rivières sont des milieux particuliers qui abritent une faune particulière. J'ai lu récemment, avec étonnement, que les grandes rivières étaient encore très peu étudiées et mal connues comparativement aux rivières de moindre débit (Thorpe, J.H. et A.P. Covitch, 2010. Ecology and classification of North American freshwater invertebrates, 3rd edition, Elsevier).


2 commentaires:

  1. Pas étonnant, aux États-Unis les grandes rivières (rivers) sont des fleuves qui sont soit des voies navigables ou des cours d'eau harnachés pour produire l'hydroélectricité ou irriguer les grandes cultures et villes ou encore des déversoirs pour l'industrie agricole (engrais, pesticides) et pétrochimique. Donc les lobbys empêchent les études qui pourraient leur être nuisible. Pareil ici, avec la voie navigable du système du Saint-Laurent (pipeline TransCanada et autres).

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  2. On ne voyage plus en canot d'écorce et on ne trappe plus le castor…mais notre développement passe encore par les grandes rivières! Je lève mon chapeau aux organismes et citoyens qui surveillent nos rivières. Ici, c'est Sentinelle Outaouais qui est la voix de la rivière. Ils font un travail extra et (malheureusement) essentiel.

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