lundi 30 septembre 2013

Merci!

Déjà fini...

Je continue d'aller me promener, mais il n'y a plus beaucoup de libellules. Il est temps de faire du ménage dans mes exuvies. De les trier, les identifier, les dénombrer et les mesurer. De finaliser mes fiches de terrain et de les envoyer à Michel Savard, pour l'Atlas des libellules du Québec. D'écrire un compte-rendu pour la Commission de la capitale nationale (ccn) et pour la ville de Gatineau, qui sont propriétaires des sites que j'ai inventoriés cet été.

Je vais continuer d'écrire des billet dans ce blog, mais la formule sera différente. Fini pour la saison, les compte-rendus d'excursions. Les bilans et l'interprétation des résultats seront à l'honneur.






Je profite de l'occasion pour remercier mes lecteurs, en particulier ceux qui ont pris la peine de m'écrire des encouragements. Ça été une partie du projet que j'ai trouvé très stimulante.

Merci aussi à la famille et aux amis qui m'ont accompagné en excursion et sans qui je serais passé à côté de plein de belles choses!

Merci à Raymond Hutchinson, un mentor passionné et tellement généreux.

Merci à mes amis virtuels, en particulier les membres du groupe Facebook "Northeast Odonata". C'était fantastique de pouvoir partager des observations et poser des questions à d'autres mordus de libellules d'Amérique du nord. Les libellules n'ont pas de frontière.

Merci aux gens que j'ai rencontré au hasard de mes promenades. Les échanges avec vous ont été le sel de ma saison de libellule. Échanges parfois surréalistes, parfois cocasses, mais toujours agréables. J'ai été très touchée de voir tous ces gens intéressés et de toute évidence profondément attachés à nos coins de nature en milieu urbain.

J'ai vu: quantité de pêcheurs de tout âge et de toute origine, quantité de naturalistes, dont 2 entomologistes rencontrés par hasard à 3 reprises, au milieu du bois. Des amérindiennes qui faisaient un rituel avec des tambours. Des types qui cherchaient du métal. Des jeunes qui campaient et jouaient de la flûte autours d'un petit feu. Des artistes graffiteurs. Des canoteurs, des kayakistes. Un arabe qui regardait un coucher de soleil. Des enfants avec des cerf-volants. Des baigneurs. Des cyclistes en veux-tu en v'la. etc etc.

Il y a eu aussi les sangsues, l'herbe à puce, quelques chiens sans laisse avec propriétaires irresponsables, une dermatite et des millions de mouches et moustiques. Des inconvénients bien minces en comparaisons des belles aventures que j'ai connues dans nos marécages urbains.


(photo: Philippe Dussault)

Merci!
L'aventure continue!

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